C’est quoi la Blockchain (Bitcoin etc…)


C’est un article de  du blog CoinCentral (avec leur autorisation – traduit par nos soins).

Qu’est-ce qu’une blockchain ?

En gros, une blockchain est une série d’enregistrements numériques (les “blocs”) liés les uns aux autres de manière cryptée (la “chaîne”).

De nos jours, l’industrie financière fait usage de tout un tas d’intermédiaires : processeurs de paiement, banques, sociétés émettrices de cartes de crédit etc. Ces intermédiaires aident à établir la confiance entre vendeurs et acheteurs et s’assurent de la validité des données utilisées dans les transactions bancaires. Cependant, rajouter des personnes et des étapes à un processus implique la plupart du temps une augmentation des coûts et un ralentissement du processus en question.

Or la blockchain rend les intermédiaires obsolètes en mettant en place un système décentralisé de gestion des livres de comptes, système qui ne nécessite pas d’instaurer la confiance entre vendeurs et acheteurs car en l’utilisant, il est très difficile de frauder. Le bitcoin est l’exemple le plus connu d’un tel système.

Bien que vous ayez essentiellement entendu parler du principe de la blockchain pour son application dans le domaine financier, les possibilités offertes par cette technologie dépassent de très loin la capacité à effectuer une simple transaction. Les sociétés capables de mettre en place des blockchain bouleversent actuellement le secteur du stockage et des fournisseurs de données et commencent à s’attaquer à l’IoT (“Internet of Things”).

Comment fonctionne une blockchain ?

Les nœuds

Une blockchain est mise en place sur un grand réseau d’ordinateurs, qui sont appelés les “nœuds”. Ces ordinateurs valident et enregistrent les données des transactions ayant cours sur le réseau en résolvant algorithmiquement des problèmes mathématiques complexes.

Chaque nœud possède un historique complet des transactions ayant eu lieu sur le réseau, donc si quelqu’un essaie de modifier frauduleusement un enregistrement, l’intégralité du réseau identifiera l’attaque et la transaction illégale sera rejetée.

Exemple de transaction

Jean-Claude veut donner 5 euros à Sophie, donc il soumet la transaction à la blockchain. Chaque nœud du réseau reçoit alors la demande de transaction.

Chaque nœud vérifie deux choses au sujet de cette demande de transaction :

  1. Que Jean-Claude est bien la personne qu’il prétend être
  2. Que Jean-Claude a effectivement 5 euros à donner à Sophie

Premièrement, les nœuds vérifient l’identité de Jean-Claude grâce à la clé privée qu’il présente au réseau. La clé privée est un identifiant qui permet de connaître la source des fonds engagés dans la transaction.

Ensuite, les nœuds s’assurent que Jean-Claude n’est pas en train d’essayer de dépenser de l’argent qu’il n’a pas. Ils peuvent vérifier facilement que Jean-Claude possède bien les 5 euros qu’il cherche à donner à Sophie car ils disposent de l’historique de toutes les transactions ayant eu cours sur le réseau.

Si au moins 51% des nœuds s’accordent sur le fait que l’identité de Jean-Claude est fiable et qu’il possède au moins autant d’argent qu’il souhaite en donner à Sophie, alors la transaction est effectuée et les nœuds mettent à jour le livre des transactions en y inscrivant le don de Jean-Claude.

A chaque nouvelle transaction ajoutée à la chaîne, les transactions précédentes deviennent plus difficiles à manipuler.

Cette immuabilité des données est assurée par le hachage des données : chaque nouvelle transaction est enregistrée par la création d’une référence cryptée à la transaction précédente. Ce système permet de vérifier qu’aucune autre transaction n’a été insérée a posteriori entre les deux dans la blockchain.

Ainsi, chaque transaction devient comme une mouche fossilisée dans un bloc d’ambre. Pour accéder et manipuler une transaction précédente (soit la mouche, dans notre métaphore), il faudrait être capable de retirer tous les blocs de la chaîne (notre morceau d’ambre) créés après la transaction à modifier.

Les bénéfices de la blockchain

Plus rapide

Supprimer l’intermédiaire raccourcit le processus de transaction et de transfert de données. Comme les validations sont inhérentes au système de la blockchain, il n’est plus nécessaire d’effectuer de longues et complexes vérifications des enregistrements.

Moins coûteux

Comme mentionné précédemment, plus il y a de personnes et d’entités impliquées dans un processus, plus celui-ci est coûteux. Or le coût de mise en place d’un réseau de blockchain est nettement plus faible que l’intermédiaire qu’il remplace.

Plus fiable

Les données de la blockchain sont immuables et validées par des calculs mathématiques. Un tel système est donc très résistant à l’erreur humaine et à la fraude.

Blockchain – En définitive

Une blockchain est un système de livre de comptes distribué qui utilise la cryptographie pour lier ensemble des données. Un tel système permet de se passer d’intermédiaire dans les transactions, ce qui accélère le processus, en réduit les coûts et en améliore la fiabilité.

Aller plus loin :

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Que vaut votre (prochain) lycée ?

Les indicateurs de résultats des lycées relatifs à la session 2017 du baccalauréat sont consultables en ligne. Ils permettent d’évaluer l’action propre de chaque lycée en prenant en compte la réussite des élèves au baccalauréat et leur parcours scolaire dans l’établissement. Ils concernent l’ensemble des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées professionnels, publics et privés sous contrat.

Comment c’est évalué ?

Recherchez un lycée et ses indicateurs de résultats en cliquant ici.

 

L’intoxic@tion numérique de vos enfants

Valérie Chenard

Le blog de Liliane Held-Khawam

L’addiction des enfants aux écrans vient d’être dévoilée dans l’opinion publique timidement par les médias. Le succès (+ de 265 000 vues) d’une vidéo amateur du Dr Ducanda et du Dr Terrasse en PMI (protection Maternelle Infantile) dévoile « l’ épidémie silencieuse » de troubles importants et de nouvelles maladies sont diagnostiquées chez les jeunes enfants surexposés aux écrans : « retards de développement intellectuels et moteurs, troubles de l’attention, agitation, agressivité, syndromes d’allure autistique pouvant parfois être confondus avec d’authentiques cas d’autisme» ou  de troubles bipolaires. L’émission d’Elise Lucet (« Envoyé spécial » le 18 janvier 2018 France 2) s’en est fait le relai complété par une enquête menée aux USA.

Lire l’article ici.