Les enfants du numérique : une génération de « malades » ?

 

Angoisses, addictions, renfermement, insomnies, maladies : les risques liés au numérique sont à prendre au sérieux. Les jeunes sont touchés par de nouvelles maladies mentales ou décrites comme telle. La liste est longue et n’a pas fini de s’allonger. Les jeunes ont trouvé dans le numérique un refuge face à leur mal-être, mais il semble finalement aggraver leur solitude.

Ainsi, en 2015, un nouveau syndrome a vu le jour : le Fobo (pour Fear Of Being Offline). Celui-ci se caractérise par la peur d’être hors ligne, d’être déconnecté. Depuis, la liste s’allonge et après le syndrome des vibrations fantômes et la « nomophobie », qui se traduit par l’angoisse d’être séparé de son téléphone mobile, le selfitisime vient d’être décrit comme une maladie mentale.

Prochaine sur la liste de l’Organisation mondiale de la santé : l’addiction aux jeux vidéo. Alors, pourquoi l’OMS a-t-elle pris une telle décision ? La réponse se trouve peut-être du côté des laboratoires pharmaceutiques. En effet, qualifier les troubles du jeu vidéo comme une maladie implique que les personnes reconnues comme malades se verront délivrer une prescription médicamenteuse remboursée par la sécurité sociale. Or, les labos pensent avoir mis au point « des molécules spécialement ciblées sur les dépressions adolescentes avec comportements compulsifs », ce qui est évidemment le cas chez les joueurs.

Le problème ? Selon Émilie Danchin, « donner des médicaments à des jeunes qui ont une fragilité narcissique comporte un risque de les rendre accros aux médicaments. Il faut commencer par questionner sa pratique et se demander ce qui fait que l’on a une personnalité dépendante ».

Lire le bel article en entier sur le site d’Alternative Santé.

Les ordis lisent (en comprenant) mieux que les humains !

 

Le 15 janvier 2018 est un jour particulier dans l’histoire commune à l’Homme et aux machines. Le 15 janvier 2018, deux intelligences artificielles ont battu des humains au test de lecture SQuAD (Stanford Question Answering Dataset). Ce test consiste à répondre à plus de 100 000 questions en s’appuyant sur 500 articles de Wikipedia uniquement.

Une de ces deux IA a été développée par des chercheurs d’Alibaba (site de commerce chinois) et a obtenu une note de 82,44 à ce test. L’autre sort des laboratoires de Microsoft et a obtenu une note de 82,65 à ce test. Les humains, eux, ont obtenu une note de 82,304.

Les conséquences de cette étude sont énormes. En effet, on sait déjà tous que les ordinateurs ont des capacités bien au-delà de celles des hommes en termes de mémoire et de rapidité de calcul (sans compter qu’ils peuvent faire plusieurs choses en même temps !). A partir de ce jour, non seulement les machines se souviennent mieux et accèdent à plus de ressources que les hommes, non seulement elles parcourent ces ressources plus rapidement, mais en plus elles les comprennent mieux ! A partir de ce jour, l’homme ne sera plus jamais compétitif face à la machine dans de nombreux domaines.

Vous pouvez accéder à l’article original à partir duquel nous avons fait ce post en cliquant ici.

Tout ce à quoi il faut penser pour faire réussir son ado dans sa scolarité, et au-delà !


Il y avait moyen de faire simple et d’aller droit au but en proposant une formation purement basée sur des hacks et des techniques d’apprentissage. Mais ça ne nous a pas paru très réaliste. L’homme est un tout, et apprendre est un luxe. Avant de se le permettre, il y a déjà un certain nombre de caps à franchir, de briques à poser qui serviront de base à l’édifice de votre personne. Et si les bases sont solides, alors on pourra apprendre et utiliser intelligemment les hacks dédiés à l’apprentissage (issus notamment des neurosciences). Mais se focaliser tout de suite sur l’apprentissage avec pour objectif d’être plus performant que les autres, c’est un peu comme prendre des cours de foot en refusant de travailler son cardio et en espérant devenir professionnel !

C’est pourquoi notre formation, qui comporte bien sûr un (très gros) module sur l’apprentissage, adopte d’abord différents angles de vue et propose des pistes pour consolider l’élève sur ses faiblesses structurelles qui l’empêchent de progresser vraiment, même s’il travaille à fond et applique des hacks pour apprendre efficacement.

Un avantage collatéral de cette formation, c’est que comme l’homme est un tout et que nous le considérons comme tel, elle ne vous aidera pas seulement dans vos études, mais elle contribuera à faire de vous quelqu’un de meilleur ! C’est en tout cas notre souhait.

Par ailleurs, comme cette formation est dédiée aux élèves de collège et lycée (bien que beaucoup d’adultes en tireraient grand profit perso et pro), nous ciblons un public mineur, qui vit sous le toit de ses parents, et qui se trouve en pleine crise d’adolescence. On sait de nos jours que ce moment clé (la crise d’adolescence) apporte son lot de problèmes, à l’ado comme à ses parents ! Et que ces problèmes peuvent être source d’échec scolaire. Nous avons donc deux axes distincts dans cette formation : l’un destiné à l’ado et l’autre à ses parents, qui ont un rôle majeur à jouer dans son éducation et dans sa réussite scolaire, comme de bons coachs.

Aller, c’est parti, on commence un tour d’horizon de tous les éléments utiles à prendre en compte !

1) La psychologie de l’adolescent

Pas facile d’être un ado ! On ne se reconnaît plus soi-même, tous les repères se brouillent… et on se brouille avec ses parents, aussi. C’est pourquoi deux versions de ce module sont déclinées : la première à l’usage des parents, pour qu’ils comprennent ce qui se passe dans la tête de leur enfant chéri qui vient de se transformer en petit monstre en quelques semaines, et la deuxième à l’usage de l’ado lui-même, pour qu’il comprenne lui aussi ce qu’il est en train de vivre, mais aussi ce qu’il fait vivre à son entourage.

Les deux versions de ce module s’attardent entre autres sur les besoins fondamentaux de l’adolescent et la manière de les combler afin qu’il puisse se développer sainement. Brièvement, le premier besoin est un besoin de confiance en soi, qui doit pousser l’adolescent à prendre des initiatives, à voir celles-ci couronnées de succès et à percevoir de la reconnaissance pour ça. Le deuxième est un besoin de responsabilisation, qui fait appel à la notion d’inhibition que l’adolescent ne possède pas : ce rôle doit donc être rempli par les parents qui doivent imposer des règles à leur enfant, vérifier qu’elles sont appliquées et punir si nécessaire. Bien entendu, nous donnons là encore des conseils aux parents pour assumer ce rôle difficile dans les meilleures conditions possibles.

2) Contexte et bien-être de l’adolescent

On vient de le voir, l’adolescent voudrait être maître de sa vie mais n’est pas capable de s’imposer des contraintes… Ce qui peut non seulement provoquer des problèmes de santé à long terme, mais aussi des problèmes scolaires à court terme : alimentation, sommeil, activité physique et usage des écrans ont un impact majeur sur les capacités de réflexion et de concentration d’un individu. Il est très important de vivre sainement pour être performant en classe. Là encore, ce module est destiné aux parents comme aux ados, les parents devant contraindre leur enfant à un rythme de vie correct.

3) Communiquer avec son ado

Contraindre, contraindre, contraindre… Oui, mais pas seulement ! Le parent est l’allié de l’adolescent, pas son gardien de prison. Il doit être attentif à lui (mais pas trop présent), l’encourager quand il fait des efforts et le féliciter lorsqu’il réussit quelque chose (mais là encore tout en restant discret). Bref, tout ça, ce n’est pas facile. On donne donc des outils de communication aux parents, pour qu’ils ne gaffent pas en pensant bien faire ! C’est un des modules qui nécessite le plus de compétences venant de l’univers du mentalisme.

4) Motivation

Notre premier module « orienté élève » (c’est-à-dire où l’ado peut regarder et passer à l’action en autonomie) porte sur la motivation. Parce que c’est la base de tout : si on ne veut pas travailler et réussir à l’école, ça ne sert à rien d’aller plus loin dans la formation. Or quand on est ado, on voudrait être ailleurs qu’en classe, souvent. On a l’impression que la vraie vie se situe hors les murs de l’établissement. Et vous savez quoi ? C’est vrai ! Donc ce chapitre commence par remettre l’école à sa juste place dans la vie de l’ado. Le meilleur moyen de lui expliquer que c’est important, c’est de ne pas lui mentir : l’école n’est pas une fin en soi, mais si on s’y plante, c’est le début d’un certain nombre de problèmes dans l’avenir.

Mais pourquoi parler d’avenir ? Qu’est-ce qui est vraiment important, en fait ? Eh ben voilà, c’est exactement sur cette question qu’on travaille dans ce module. En y trouvant réponse, on arrive ensuite à prioriser nos objectifs de vie, à devenir acteur de celle-ci et à mettre toutes nos ressources à sa disposition. Et l’école fait bien entendu partie des outils du grand projet.

5) Organisation

S’en suit un module sur l’organisation. Ce module est essentiel : la motivation ne suffit pas pour avancer dans la vie et pour progresser sur le long terme. Il arrive toujours un moment où elle s’essouffle. Et si on n’a pas d’autre corde à son arc, le travail s’arrête généralement à ce moment-là.

En fait, la vraie source du progrès, c’est l’organisation. Mais être organisé, ça demande un gros investissement au début : et c’est là que la motivation est salutaire ! Mais une fois que les bonnes habitudes sont prises, la motivation n’est plus que du bonus !

On apprend donc dans ce module à faire des choses aussi diverses que mettre en place des routines et les tenir, organiser son lieu de travail, découper une tâche complexe en tâches simples ou encore utiliser son agenda. Autant de prérequis à un apprentissage efficient !

CLIQUEZ ICI pour voir le contenu détaillé et les modalités.

C’est sur la description de ce chapitre que nous terminons la 1ère partie de cet article. La seconde parlera des autres modules, qui traitent plus directement de l’apprentissage proprement dit.

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