Angoisses, addictions, renfermement, insomnies, maladies : les risques liés au numérique sont à prendre au sérieux. Les jeunes sont touchés par de nouvelles maladies mentales ou décrites comme telle. La liste est longue et n’a pas fini de s’allonger. Les jeunes ont trouvé dans le numérique un refuge face à leur mal-être, mais il semble finalement aggraver leur solitude.
Ainsi, en 2015, un nouveau syndrome a vu le jour : le Fobo (pour Fear Of Being Offline). Celui-ci se caractérise par la peur d’être hors ligne, d’être déconnecté. Depuis, la liste s’allonge et après le syndrome des vibrations fantômes et la « nomophobie », qui se traduit par l’angoisse d’être séparé de son téléphone mobile, le selfitisime vient d’être décrit comme une maladie mentale.
Prochaine sur la liste de l’Organisation mondiale de la santé : l’addiction aux jeux vidéo. Alors, pourquoi l’OMS a-t-elle pris une telle décision ? La réponse se trouve peut-être du côté des laboratoires pharmaceutiques. En effet, qualifier les troubles du jeu vidéo comme une maladie implique que les personnes reconnues comme malades se verront délivrer une prescription médicamenteuse remboursée par la sécurité sociale. Or, les labos pensent avoir mis au point « des molécules spécialement ciblées sur les dépressions adolescentes avec comportements compulsifs », ce qui est évidemment le cas chez les joueurs.
Le problème ? Selon Émilie Danchin, « donner des médicaments à des jeunes qui ont une fragilité narcissique comporte un risque de les rendre accros aux médicaments. Il faut commencer par questionner sa pratique et se demander ce qui fait que l’on a une personnalité dépendante ».
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